07/06/16 LA
MONTAGNE
C'était il y a vingt-cinq ans. Le
7 juin 1991, le romancier et journaliste Antoine Blondin, qui a largement
contribué à la popularité du Tour de France par ses chroniques, nous quittait.
Ecrivain français le moins prolifique, son oeuvre regorge pourtant de bons mots.
Nous en avons sélectionné onze.
• « La guerre est perdue, ce qui n'est pas
grave, car vous me direz : une de perdue, dix de retrouvées. »
L'Europe buissonnière,
1949
• - Le seul obstacle entre nous
(Phrase qu'il lançait à la cantonade
après chaque étape du Tour de France, en s'asseyant à sa table de
travail.)
, disait-elle, c'est la boisson.
- Je boirai l'obstacle,
répondais-je
Un singe en hiver, 1959
• « Ils ne sont pas dopés, ils sont dupés.
»
(à propos des coureurs du Tour de France)
Sur le Tour de France, 1979
• « Aux signes extérieurs de richesse, je
préfère certains signes de richesse intérieure (et puis on paye moins d'impôts).
»
Un malin plaisir, 1993
• « Quand on meurt de faim, il se trouve
toujours un ami pour vous offrir à boire. »
(Lesdits amis d'Antoine Blondin l'évitaient à
la fin de sa vie, de peur qu'il ne leur offre un verre.)
•« Il respire comme il ment : très mal
.»
Un malin plaisir, 1993
•« Tu n'es pas n'importe qui : les barmen
t'appellent par ton prénom. »
Monsieur Jadis ou l'école du soir,
1970
• « N'oublie pas qu'on écrit avec un
dictionnaire et une corbeille à papier. Tout le reste n'est que litres et
ratures. »
(C'est ainsi que Blondin aimait qualifier le
travail de l'écrivain)
•« S'il faut de tout pour faire un monde, il
faut du monde pour faire un tour.»
Sur le Tour de France,
1979
• « Apéro : verres de contact. »
(C'est ainsi qu'Antoine Blondin qualifiait ses
apéritifs sur les notes de frais envoyées à L'Equipe, journal avec lequel il
collabora pendant de longues années)
• Et nous lui laissons même le mot de la fin :
"Et maintenant, au goulot !"
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