lundi 29 février 2016

Constantin un roman littérature jeunesse écrit par Anne Clairet, auteure bellerivoise

« Constantin, c’est aussi une histoire sur notre société de consommation, sur l’importance de nos choix individuels ou collectifs. Mais aussi, sur notre capacité à vivre nos rêves. » - Photo Frédéric Rimbert
« Constantin, c’est aussi une histoire sur notre société de consommation, sur l’importance de nos choix individuels ou collectifs. Mais aussi, sur notre capacité à vivre nos rêves. » - Photo Frédéric Rimbert
Le jeune narrateur imaginé par Anne Clairet, Constantin, va bousculer la routine de sa famille. Un roman littérature jeunesse qui se lit tout en douceur.
Constantin a neuf ans. Il aimerait lire sa lettre au père Noël à ses parents. Mais voilà, ceux-ci sont plutôt indisponibles, préoccupés et fermés sur leur vie d'adulte.
Cet enfant est le personnage clé et le narrateur du roman de littérature jeunesse d'Anne Clairet Constantin Et j'ai couru chez Jeannot (Éd. La Pimpante). (*)
Constantin, une force au sein de la famille L'auteure bellerivoise, professeur de français dans un collège relève : « au départ ce roman est parti d'un questionnement : quelle société je voulais pour mes enfants ? L'actualité portait sur des dimanches travaillés et je me suis interrogée : est-ce bien nécessaire d'aller dans des grandes surfaces, le dimanche ? C'est ainsi que cela a débuté. Et tout part d'une lettre au père Noël et de : qu'est ce que veut cet enfant ? »
La famille de Constantin, père, mère et sœur est prise dans une incommunicabilité ni plus complexe, ni plus sombre que dans d'autres familles. L'écriture de Anne Clairet passe par le regard de cet enfant. Elle y met beaucoup de douceur. « Je n'écris pas dans l'opposition, ni la violence, mais plutôt dans une idée de bienveillance. » Ces parents-là sont pris par leur vie de tous les jours. Au fil du roman, chacun s'échappe à sa façon de son enfermement, sa routine.
Constantin est un enfant de 9 ans, rêveur, calme. Il va trouver refuge chez son voisin Jeannot. Un personnage qui écoute, qui est un peu marginalisé dans le monde des adultes. Là aussi, je pose la question, qu'est-ce qui nous met en marge ? »
Avec cette fugue Constantin va faire bouger les choses. « Oui. C'est une force au sein de la famille. Il n'imaginait pas que sa colère de petit garçon, via une fugue puisse remettre en cause sa famille. Dans ce roman, je croise les histoires de cet environnement familial : Jeannot, Aimée, Marjane, etc. Tout part aussi de cette parentalité, de nos choix qui contraignent nos enfants, que chaque choix personnel a un impact. »
« L'importance de nos choix individuels
ou collectifs »
L'histoire de Constantin recrée du lien autour d'un repas de Noël, de la fête des voisins. « Oui, j'ai envie de transmettre aux jeunes lecteurs, cette capacité à s'enrichir avec les autres. »
Selon Anne Clairet, son roman « c'est aussi une histoire sur notre société de consommation, sur l'importance de nos choix individuels ou collectifs. Mais aussi sur notre capacité à vivre nos rêves comme le père et la mère de Constantin. Tout cela, ce sont des strates, la construction de mon roman, est une spirale. »
Anne Clairet vient de terminer l'écriture du deuxième tome de Constantin, dont la parution est prévue en juin. « Constantin sera toujours le narrateur, mais il y a un changement de lieu et d'autres personnages. »
Constantin Et j'ai couru chez Jeannot est illustré par Larsène et distribué en librairie. Le jury Goupil composé de jeunes lecteurs devrait rencontrer Anne Clairet autour de son roman, courant juin, à la librairie A la page.
(*) Anne Clairet a participé au Guide de l'Auvergne improbable (Ed de la Flandonnière) avec Éric Tournaire et Fabien Palmari.
Fabienne Faurie

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